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Les Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE), le Syndicat des avocats de France (SAF) et le Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti) ont plaidé jeudi devant le tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer un recours en référé contre les départs des 1.600 mineurs de la "Jungle" de Calais vers des centres d'accueil en France, réalisés par l'Etat.
"On a vendu à ces enfants la montée dans les bus en leur laissant croire qu'ils allaient rejoindre l'Angleterre", a dénoncé à l'audience Marie-Hélène Calonne, avocate des parties civiles."Ce n'était pas au ministère de l'Intérieur et donc à la police de traiter cette opération, mais à l'aide à l'enfance du Conseil départemental. En faisant cela, on évince le statut d'enfant pour garder celui d'étranger", a-t-elle ajouté.

Le tribunal a mis sa décision en délibéré à vendredi 9H00.

Image de l'AFP - 03/11/2016

Mise à jour du 04/11/2016

Mineurs de l’ex-«Jungle» de Calais: la justice rejette le recours de 3 associations

Le tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) a rejeté vendredi, se déclarant incompétent, le recours en référé introduit par trois associations contre la préfète pour protester contre les départs des 1.600 mineurs de l’ex-«Jungle» de Calais vers des centres d’accueil en France, réalisés par l’État.
Le TGI a jugé que ce conflit relevait du tribunal administratif et a renvoyé «les parties à mieux se pourvoir», peut-on lire dans sa décision que l’AFP s’est procurée.
La justice rejette ainsi le recours en référé formé par la Défense des droits des étrangers (ADDE), le Syndicat des avocats de France (SAF) et le Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti) qui s’opposaient à l’évacuation, mercredi, des mineurs isolés de l’ex-«Jungle» de Calais.

(dépêche AFP)

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