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Nous relations dans notre blog la manifestation devant la Soclova du mercredi 28 septembre. La Soclova avait coupé l’eau du squat des Parpaings Perdus et avait prévu l’expulsion des familles qui l’occupaient pour le 12 octobre.

Finalement celles-ci ont quitté les lieux dès le 6 octobre pour s’établir dans des logements désaffectés qui accueillaient auparavant des pompiers, près du centre de secours du Chêne Vert à Saint Barthélémy d’Anjou. Elles étaient accompagnées par le Collectif de soutien aux sans papiers. Aucune autre solution n’a été proposée par les pouvoirs publics.

Ce sont cinq familles qui sont concernées avec leurs neuf enfants et trois personnes handicapées.

Elles n’occupent qu’une petite partie d’un ensemble d’immeubles comprenant 60 logements.

Sébastien Delavoux, secrétaire CGT du SDIS a donné quelques explications au Courrier de l’Ouest sur la nature de ces logements : «Ces immeubles n’ont jamais été occupés plus qu’à moitié. De plus, l’Europe interdit les avantages en nature en compensation des heures de travail. Or, les pompiers hébergés gratuitement devaient rendre 30% d’heures de travail supplémentaires. Depuis juillet, il n’y avait plus personne. Les pompiers qui  occupaient ces appartements ont tous été relogés. Maintenant ils sont vides. On peut donc comprendre que ces familles sans abri aient envie de s’y installer »

Déjà l’huissier est passé et l’eau a été coupée. C’est la répétition du précédent squat.

Dans notre article récent « Veut-on se donner les moyens de loger les familles pauvres sur Angers ? »  nous rappelions qu’en prenant des décisions courageuses il y avait moyen de trouver des logements sur Angers. La preuve nous en est encore apportée aujourd’hui avec 60 logements vides, dont la moitié n’avait jamais été occupée.

 

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