Migrants : un droit au travail fondamental snobé par la France

Qui se souvient que le 18 décembre est la journée internationale des migrants, instaurée par les Nations unies en 2001 ?
Elle fait écho à la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, une convention ratifiée par 55 pays, dont ne fait pas partie la France. Une situation régulièrement dénoncée par les militants des droits de l’Homme.
Dans un contexte où, pour reprendre les termes du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme, « les droits des migrants en transit, aux frontières internationales et dans les pays où ils se déplacent sont systématiquement bafoués », cette journée fait écho avec les débats autour du rôle essentiel du travail dans les dynamiques migratoires. Une question souvent passée sous silence au profit des seuls enjeux sécuritaires ou humanitaires.
Lire la suite de cet article de Antoine Pécoud (Université Paris 13)