Angers : la police à cheval charge les 'Gilets Jaunes' sans sommation!
Le 29 juin c'était l'inauguration de l'esplanade de la Maine. Comme tous les samedis les ‘Gilets jaunes’ étaient dans la rue. Ils organisaient une manifestation pacifique de l’autre côté de la Maine. La police a utilisé la police à cheval pour les disperser. Voici le communiqué qu’ils nous ont transmis :

COMMUNIQUÉ des Gilets jaunes d'Angers et environs Le samedi 29 juin, lors de l'inauguration de l'esplanade de la Maine, les Gilets jaunes d'Angers et environs ont tenu à manifester leur simple présence en brandissant un ensemble de cartons jaunes composant la phrase "ON EST LA". Cette mobilisation de courte durée, totalement pacifique, se tenait de l'autre côté de la Maine, en un lieu choisi à l'écart des festivités afin de ne pas créer de troubles à l'ordre public. Elle entendait montrer aux Angevins et aux angevines, rassemblé.es à cette occasion, que le mouvement des Gilets jaunes est toujours dynamique et d'actualité. Pourtant, quelques instants après le début de l'intervention, deux cavaliers de la police municipale ont fait irruption et ont lancé leur imposante monture dans le groupe des participant.es pour les effrayer et les disperser, créant un désordre parmi celui-ci et le public présent en nombre, alors que tout se passait calmement. Cette charge a été ressentie comme étant d'autant plus violente qu'elle n'a été précédée d'aucun avertissement oral ni d'aucune sommation. Les deux cavaliers, mutiques, n'ont pu totalement maîtriser leurs énormes chevaux, visiblement affolés par le chaos soudainement créé. En conséquence, la police montée a, de par son action, mis en danger non seulement les manifestants.es, mais aussi les badauds. Nous, Gilets jaunes d'Angers et environs, dénonçons une opération des forces de l'ordre aussi brutale qu'injustifiée, ayant pour but de nous empêcher d'user de nos droits fondamentaux d'expression et de manifestation, droits qui conditionnent la démocratie. Nous demandons une enquête administrative auprès des responsables locaux, mairie et préfecture, afin d'identifier les donneurs d'ordre. Nous refusons, au niveau local comme au niveau national, que les acteurs de la lutte sociale pour le bien commun de tous soient considérés comme des malfaiteurs et traités comme tels. |