En Maine et Loire, c’est chaque jour qu’il faut se battre pour éviter la rue à des enfants et leur famille
Le plan grand froid a été déclenché par la préfecture pour une semaine du lundi soir 5 février au lundi 12 février au matin. Celui-ci a permis que de nombreux sans abris trouvent un toit, et pour certains un dîner et un petit déjeuner avant de repartir errer dans la rue en journée. Chacun aura pu remarquer que le beau temps n’est pas de retour. Mais beau temps ou non, être à la rue contre son plein gré au 21ème siècle n’est pas acceptable dans notre pays qui a les moyens de les loger.
L’article ci-dessous, publié dans le Courrier de l’Ouest, démontre qu’il faut dépenser beaucoup d’énergie pour demander la prise en charge de ceux qui le soir restent sur le carreau. C’est le cas des veilleurs qui sont chaque soir à l’entrée de l’abri de nuit du 115. Ils ont été relayés par une élue locale et les réseaux sociaux ce lundi 12 février. Des familles ont pu être hébergées en hôtel.
Le lendemain mardi 13 février, deux familles n’ont pas eu cette chance. Une femme et ses trois enfants de 7 à 10 ans ainsi qu’une femme et ses deux enfants ados ont été pris en charge par des ‘jokers’ sur Angers.
Ce soir mercredi 14 février, c’est encore le cas, notamment pour la première des deux familles citées ci-dessus.
C’est ainsi que chaque soir, il faut se battre pour éviter la rue à des sans abris
Voir aussi : Information incomplète de la préfecture : des familles étaient à la rue ces deux derniers jours