Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par LDH49

Un étudiant dans la cour de l'Institut national supérieur des arts et de l'action culturelle (Insaac) à Abidjan, le 1er juin 2017 - AFP

Un étudiant dans la cour de l'Institut national supérieur des arts et de l'action culturelle (Insaac) à Abidjan, le 1er juin 2017 - AFP

"La renaissance culturelle de la Côte d'Ivoire se fera avec l'Insaac".

Cet article est publié sur le site du Courrier International.

 L'Institut national supérieur des arts et de l'action culturelle (Insaac), célèbre école ivoirienne qui a formé de nombreux artistes africains de renom, fait peau neuve pour contribuer à la richesse nationale, tirée par le cacao.

Première économie de l'Uémoa (Union économique et monétaire ouest-africaine, 8 pays), le pays ne tire pas de dividendes de ses productions culturelles, qui dominent pourtant ce marché de 90 millions d'habitants.

"Le gouvernement a pris conscience de l'ampleur de l'économie culturelle et du niveau d'employabilité qu'offre le secteur des arts et de la culture", assure le directeur de l'Insaac, Armand-Modeste Koffi Goran.

"La culture ne devrait pas être la dernière roue de la charrette", s'insurge de son côté l'écrivain et journaliste ivoirien Alfa Yaya Soumahoro, qui rappelle l'importance prise par le secteur cinématographique au Nigeria, "Nollywood".

La restructuration de l'école s'inscrit dans le même mouvement que la rénovation du musée des civilisations d'Abidjan, pillé durant la crise politique (2002-2011) et qui a rouvert en août après deux ans d'une modernisation complète - avec entre autres l'aide d'artistes de l'Insaac.

"La renaissance culturelle de la Côte d'Ivoire se fera avec l'Insaac", estime M Koffi Goran, qui veut le positionner comme première université culturelle d'Afrique.

Fondée en 1991, sa réputation s'étend sur tout le continent. Anciennement appelé Institut national des arts (INA), il a formé des comédiens comme Sidiki Bakaba, qui a notamment joué avec l'acteur français Jean-Paul Belmondo dans "Le Professionnel", Aboudia, un des peintres africains les plus côtés du moment qui expose à travers le monde, ou le musicien malien Bocana Maïga, qui a signé la bande sonore des films Bal Poussière de l'Ivoirien Henri Duparc ou Mooladé du Sénégalais Ousmane Sembène.

Lire la suite sur https://www.courrierinternational.com/depeche/linsaac-la-celebre-ecole-ivoirienne-des-arts-fait-peau-neuve.afp.com.20171112.doc.u73wv.xml?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter&link_time=1510491360#xtor=CS1-9

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :