Plus jamais d'enfants placés en rétention !
Ce sont de jeunes enfants – parfois des nourrissons - ou des adolescents. Ils sont privés de liberté, surveillés par des policiers, enfermés derrière un grillage… Dans des prisons qui ne disent pas leur nom : les centres de rétention administrative. Leur crime ? Avoir des parents étrangers dont les papiers ne sont pas à jour. En 2016, 182 enfants ont vécu cette injustice, soit 4 fois plus qu’en 2014 ! Et 4 285 mineurs ont subi le même sort à Mayotte, département français.
Oui, en France, des enfants subissent ce traitement traumatisant au seul motif que leurs parents n’ont pas leurs papiers à jour et sont menacés d’expulsion.
Alors qu’Emmanuel Macron vient de prendre ses fonctions à la tête de l’Etat, plusieurs associations (la LDH, la Cimade, le Réseau Education sans frontières, l’Anafé, le Mrap, le Syndicat des avocats de France, France terre d’asile et l’ASSFAM) en appellent à mettre un terme à cette pratique maltraitante dont aucun enfant ne peut sortir indemne ! Il y a urgence : en métropole, le nombre d’enfants enfermés a doublé en 2016, et ils sont des milliers à subir cet enfermement à Mayotte.
Pour cela, la France est régulièrement condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme et pointée du doigt par le Comité des droits de l’enfant des Nations unies. Le président Emmanuel Macron a le pouvoir d’interdire cette maltraitance, comme le recommande le Défenseur des droits.
Avec La LDH et ses partenaires, exigez la fin de l’enfermement des mineurs et de leurs parents dans des centres de rétention.