Angers est une ville ‘amie des enfants’ et pourtant ils peuvent encore y dormir à la rue.
Bien triste façon de célébrer le trentième anniversaire des droits de l’enfant.
La LDH rappelle que parmi ses droits (voir ci-dessous) il y a :
le droit d’avoir un refuge, d’être secouru,
et d’avoir des conditions de vie décentes

La protection de l’Enfance n’est pas assurée par le Conseil Départemental qui, en a la charge, lorsqu'elle laisse des enfants dormir à la rue. Les services de L’État tout comme la mairie d’Angers refusent de créer des places supplémentaires à l’abri de nuit du ‘Chemin de Traverse’. Ils n’entendent pas les appels répétés des veilleurs qui, tous les soirs, sont au contact des personnes laissées à la rue. Parfois même ils les accusent de provoquer un appel d’air par leur accueil humanitaire et même d’attirer des nuisibles en leur apportant boisson et nourriture !
Samedi soir, ces veilleurs sont repartis révoltés, on le serait à moins. Voici le message qu'ils nous ont transmis:
Pas de joker ce soir Et à la fin :
et quelques uns dans les tentes.... Triste veille... |
Devant ces refus répétés de ceux qui devraient assurer l’hébergement, la LDH solidaire des veilleurs lance un SOS.
Nous continuons de demander
la création de places supplémentaires
mais faisons aussi appel aux bonnes volontés
pour héberger les personnes à la rue
ponctuellement une nuit (les ‘jokers’)
ou quelques jours (les ‘répits’).
Pour cela il existe une plateforme
Que contient la Convention des droits de l’enfant (CIDE) ? La Convention comporte 54 articles, énonçant que chaque enfant a :
Vu sur: https://www.unicef.fr/dossier/convention-internationale-des-droits-de-lenfant |