Naufrage de migrants au large de la Tunisie : ‘Et si c’était ton fils’
À Djerba, en Tunisie, le Croissant rouge tunisien récupère les corps des migrants morts noyés durant la traversée de la Méditerranée. Ils sont de plus en plus nombreux. Les femmes et les enfants ne sont pas épargnés.
Mongi Slim, président du bureau régional du Croissant rouge tunisien à Zarzis : « Depuis des années on voit des cadavres revenir, mais cette fois-ci en masse, et là on s'attend à un nombre impressionnant de cadavres, on a même des sacs mortuaires pour les bébés. C’est le plus blessant »

Voilà un poème poignant de l'italien Sergio Guttilla qui parle de tous ces enfants en détresse, laissés pour compte en mer, abandonnés des États européens, à l'heure où on préfère criminaliser les ONG et bloquer les bateaux de sauvetage dans les ports, notamment italiens.
Les photos ont été diffusées sur la page Facebook de René Leucart
Si c'était ton fils Tu voudrais que tous ensemble Attentionné, Si c'était ton fils Tu voudrais que tous ensemble Attentionné, Si c'était ton fils, tu te jetterais à la mer, Si c'était ton fils aujourd'hui, tu serais en deuil, Si c'était ton fils, tu les appellerais. Mais ne t'inquiète pas, dans ta maison tiède. Ce n'est qu'un fils de l'humanité perdue, Ce n'est pas ton fils, ce n'est pas ton fils. Sergio Guttilla |