Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par LDH49

L’abri de nuit du 115 au ‘Chemin de Traverse’ n’a pas assez de place pour accueillir les personnes à la rue.

Peut-on laisser des bébés et leurs parents à la rue ?

Chaque soir le verdict tombe vers 21h15. Parmi les exclus se trouvent des familles avec des enfants scolarisés, des bébés de 4 et 7 mois.

Pendant la semaine de grand froid en février, la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (Service de la préfecture) a pu trouver très rapidement des hébergements, certains en hôtel mais aussi beaucoup au Césame. Sur Angers des locaux sont vides. Le préfet peut les réquisitionner d’après une loi de 1997. Alors pourquoi laisser ces personnes à la rue ?

La solidarité seule ne peut pas faire face

Des équipes de veilleurs sont présents tous les soirs de la semaine devant l’abri de nuit. Ils apportent de la nourriture et essaient de trouver un hébergement pour la nuit aux exclus. En effet des angevins ouvrent leur porte chaque soir : ce sont les "jokers". Les veilleurs appellent ceux qui sont disponibles ce soir là. Mais trop c’est trop.

Voici un graphique qui montre la progression des personnes hébergées par la solidarité.

Samedi des veilleurs ont adressé un message d’alerte à M le Préfet, M le Maire et leurs services, ainsi qu’à l’Abri de la Providence qui gère le 115. Ils n’ont pas reçu de réponse. Tous les députés et sénateurs ont été contactés lundi. Deux sont intervenus près de la Préfecture.

L’hébergement des personnes à la rue est une responsabilité de l’État

Un seuil très difficile à gérer a été atteint mardi dernier : 29 personnes n’avaient pas de place, 25 ont pu être logés par les bénévoles, quatre hommes sont repartis errer dans la ville. Ce n’est plus gérable ! La solidarité légitime ne peut être un substitut aux insuffisances des services publics. On ne peut pas mettre les veilleurs en situation de trier dans la nuit ceux qu’ils vont pouvoir héberger !

110 personnes rejoignent les veilleurs à 20h le jeudi soir

Mercredi soir, ils ont déclarés forfait. Jeudi matin ils ont appelé via les réseaux sociaux les Angevins solidaires à venir sur place. 110 personnes sont passées dans la soirée pour s’indigner de la situation. Ils restent mobilisés pour les jours prochains.

Articles de presse du 7 avril :

Cliquer pour ouvrir
Cliquer pour ouvrir

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :