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Publié par LDH49

Sous ce titre le Parisien avec l’AFP publie un article sur le sort des sans-abris. Vous pourrez le lire ci-dessous.

A Angers, nous n’avons pas le chiffre, mais il y a des refus tous les jours par manque de place. La situation s’aggrave depuis quelques mois. A ceux qui appellent le 115 s’ajoutent tous ceux qui n’appellent plus et qui trouvent des solutions de fortune (tentes, ponts, garages, …). Les expulsés par le Conseil départemental le 12 juillet dernier se sont réfugiés sous des tentes. Où est le suivi social promis?

Le président de la République a demandé que plus personne ne dorme à la rue fin 2017. Malheureusement c’est une promesse qui sera difficile à tenir tellement les moyens manquent !

La situation est particulièrement «explosive» à Paris, avec une hausse des demandes d'hébergement de 9% par rapport à l'été 2016, ainsi qu'en Gironde (+52%) et dans les Bouches-du-Rhône (+29%).

A peine plus d'un appel sur trois au 115, le numéro d'urgence des sans-abri, a abouti à une solution d'hébergement entre le 10 juin et le 10 juilllet. Une situation alarmante qui s'explique en partie par l'augmentation du nombre d'appels par rapport à l'été 2016, selon un baromètre publié mardi.

«Sur les 84 468 demandes d'hébergement effectuées durant cette période dans les 41 départements observés, seules 37% ont donné lieu à un hébergement», selon un communiqué de la Fédération des acteurs de la solidarité (ex-Fnars), qui regroupe près de 850 associations et organismes de lutte contre l'exclusion.

La situation est particulièrement «explosive» à Paris, avec une hausse des demandes d'hébergement de 9% par rapport à l'été dernier, ainsi qu'en Gironde (+52%) et dans les Bouches-du-Rhône (+29%). «Dans ce département, la situation est très inquiétante avec plusieurs centaines de personnes expulsées de campements et bidonvilles à Marseille, pour lesquelles aucune solution de relogement n'a été trouvée à ce jour, malgré des milliers de logements vacants», précise le communiqué.

Les jeunes, premiers touchés

Les premières victimes du manque de places d'hébergement sont les jeunes, selon la fédération, qui note une augmentation de 17% du nombre des 18-24 ans concernés par une demande d'hébergement. «La moitié d'entre eux n'obtiennent jamais de réponses positives» déplore-t-elle.

Selon le communiqué, un quart des demandes d'hébergement concernaient des mineurs (5 328 personnes mineures sur 20 845 personnes au total). Par ailleurs, 47% des solutions d'hébergement proposées aux familles n'étaient que pour une seule nuit.

«Aussi dangereux l'été que l'hiver»

«Face à l'urgence de la situation, la Fédération demande aux pouvoirs publics de trouver rapidement des solutions d'hébergement et de relogement dignes et durables pour les personnes actuellement à la rue, en mobilisant les bâtiments vides et les contingents de logements sociaux», écrit la Fédération des acteurs de la solidarité, qui rappelle que «la vie à la rue est aussi dangereuse l'été que l'hiver».

Selon elle, les derniers chiffres du baromètre «montrent que le système d'ouvertures et de fermetures de places selon les saisons ne fonctionne pas, et que c'est l'ensemble de la politique du logement en France qu'il faut redéfinir».

Lors du débat d'orientation des finances publiques pour 2018, le 20 juillet, le gouvernement a annoncé des coupes dans les dépenses qui concerneront aussi le logement. L'annonce dans la foulée d'une baisse de cinq euros des aides au logement (APL) pour tous les bénéficiaires à partir d'octobre avait suscité un tollé.

 

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