Pas de vacances pour les atteintes aux droits et aux libertés !
Parce qu’il n'y a pas de vacances pour les atteintes aux droits et aux libertés, les militantes et les militants de la Ligue des Droits de l’Homme sont préoccupés, en ces mois de juillet et d'août, par quatre thèmes majeurs :
- L' « exclusion vestimentaire » ; elle est née l'an dernier avec la décision de maires de pénaliser le burkini. La LDH a systématiquement porté devant la justice ces arrêtés au motif qu'ils portent atteinte à la liberté individuelle.
- La mise en cause, voire en examen, des « délinquants solidaires » ; sans doute l'une des pratiques les plus répandues de la part des services de l'Etat, malgré la condamnation sans ambiguïté de la France par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).
- Les dérives anti-libertés des pratiques de l'état d'urgence ; le dernier avis du Commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe vient de signifier que le projet de loi sécurité n'est pas conforme à la jurisprudence de la CEDH.
- Les manquements au principe d'humanité envers les migrants ; les batailles juridiques ne cessent à Calais, pour juste assurer aux plus démunis de ces migrants le simple accès à l’eau, à l’alimentation, la mise en place de maraudes pour les mineurs isolés. Ce qui paraît une évidence pour tout un chacun ne l’est pas pour les autorités publiques.
A Calais comme ailleurs, la vigilance des ligueurs sera naturellement de mise durant cette période estivale.