Appel au rassemblement de soutien aux prisonniers Palestiniens en grève de la faim
A l’initiative du Collectif pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, dont la LDH fait partie, nous appelons à un rassemblement
ce mercredi 24 mai à partir de 18 h
Place du Ralliement, en haut de la rue Lenepveu
L’état de santé du leader palestinien Marouane Barghouti,
le Mandela palestinien, s’est « dangereusement » détérioré
La grève de la faim engagée par 1 800 prisonniers palestiniens à l’initiative de Marwan Barghouti a dépassé son premier mois et la santé des grévistes ne cesse de s’aggraver.
Leurs revendications relèvent du simple respect du droit international. Les prisonniers demandent entre autres des téléphones publics dans les prisons, des droits de visite élargis, la fin des négligences médicales et des mises à l’isolement, l’accès à des chaînes télévisées et la climatisation, des conditions sanitaires dignes, droits de visites, droit à la lecture etc… Ces prisonniers n’ont pas d’autres moyens de défendre leurs droits et de le faire savoir au monde. Mais leurs vies sont en danger.
La Croix rouge n’a, quasiment, pas accès aux prisonniers et ni les avocats, ni les familles ne peuvent leur rendre visite. Le gouvernement israélien n’a jusqu’ici répondu que par le mépris et des mesures d’aggravation comme les mises à l’isolement, les fouilles systématiques des cellules ou les tentatives d’alimentation forcées interdite par le droit international et dangereuses pour la santé des grévistes.
Le Collectif pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens dont la LDH est membre appelle à manifester notre solidarité et à demander au gouvernement français une intervention ferme pour exiger qu’Israël donne satisfaction aux droits élémentaires des prisonniers palestiniens.
Voici le courrier envoyé au Président de la République par la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine :
Vous pouvez, vous aussi, envoyer directement et sans attendre (et bien sûr faire envoyer dans vos réseaux) un message au Président de la République et au Ministre des Affaires étrangères (voir proposition de texte ci-dessous) :