Des viols seraient-ils utilisés comme moyens de pression par des policiers en Seine-Saint-Denis ?
Les témoignages accablants affluent depuis l’affaire Théo, des langues se délient. La question se pose sur l’étendue de ces pratiques, au moins dans ce département. Les faits rapportés, s’ils sont avérés, sont des crimes qui relèvent de la cour d’assise.
Bien entendu, il ne s’agit pas d’incriminer la police en général qui est amenée par sa fonction à utiliser légalement la violence pour contraindre des individus dangereux et dont la tâche est souvent difficile. Mais depuis des années, la question des violences policières est posée. Qu’elles aient ou non un caractère racial, elles portent atteinte à la sécurité des citoyen-ne-s et à la crédibilité de la police elle-même. Or nous avons besoin d’une police forte et juste. La violence légale ne peut en aucun cas être le viol.
Il faut très vite mettre fin à de telles pratiques en jugeant les policiers coupables.
La loi ‘Sécurité publique’ votée par l’Assemblée Nationale le 8 février ne va pas dans ce sens. Elle est jugée inutile et dangereuse par des magistrats et par le Défenseur des Droits. Est-il nécessaire de rappeler que la France est le pays d’Europe où la confiance en sa police est la plus faible ?
Pour une information plus complète :
- Lire l’article publié par Médiapart le 11 février : « Le viol : nouvelle technique d'immobilisation de la police française »
- Ecouter un extrait de 4 mn de l’émission sur France Inter ‘Comme un bruit qui court’ du samedi 18 février (témoignage de Guillaume VADOT)