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Publié par LDH49

Affiche-marche-en-corps-1-.jpg

 

Les Angevines et les Angevins peuvent participer à la dernière étape  : rendez-vous le 6 avril à 10H devant la mairie de Bouchemaine. 

 

Le 8 mars, journée internationale des femmes, à l'initiative d'un collectif d'association « la marche au corps », des marcheurs sont partis de Quimperlé pour l'éradication de cette coutume barbare : l'excision.

 

Ces mutilations concernent l’ablation partielle ou totale du clitoris ou des organes génitaux féminins, une pratique pouvant provoquer des infections mortelles.

Selon l'Organisation internationale des migrations (OIM), les mutilations sexuelles féminines concernent entre 100 et 140 millions de filles et de femmes à travers le monde.
Dans les 29 pays de l'Afrique et du Moyen-Orient où ces pratiques sont concentrées, au moins 30 millions de filles âgées de moins de 15 ans peuvent encore y être exposées, d'après les dernières évaluations de l'Unicef. 140 millions de filles et de femmes en sont encore victimes, selon les chiffres officiels de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

La marche

29 étapes de 15 km pour sensibiliser l'opinion. Les 400 km se terminent à Angers :

Quimperlé est ville jumelle de Nara (située dans la zone sahélienne du Mali) et Angers, ville jumelle de Bamako , capitale du Mali.

 

 

marche-contre-l-excision.jpg

Départ de la marche à Quimperlé  le télégramme

 

Une résolution de l'ONU contre les mutilations génitales féminines.

 

Le 26 novembre dernier, l’ONU a adopté une résolution contre les mutilations génitales féminines. A cette occasion, l’organisation a appelé ses 193 Etats-membres à interdire cette pratique et à contribuer au lancement de campagnes d’information. Une résolution soutenue par 110 pays.

 

Le GAMS

 

En France et ailleurs, l'association-ressource qui lutte contre l'excision est le GAMS.

D'après le site de cette association :

« La Fédération Nationale GAMS (Groupe pour l'Abolition des Mutilations Sexuelles, des Mariages Forcés et autres pratiques traditionnelles néfastes à la santé des femmes et des enfants) est une association laïque et apolitique déclarée à but non lucratif relevant de la loi de 1901. Elle a été créée en 1982 par des femmes africaines résidant en France et des femmes françaises.

 

Aujourd’hui, elle est administrée par des femmes et des hommes, venus de tous les horizons. Son siège social est situé à Paris ; elle a de nombreuses délégations et « associations-relais » en région.

 

La Fédération nationale GAMS a pour objectif la lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes, aux adolescentes et aux fillettes, et la promotion de la santé maternelle et infantile en direction des populations immigrées et issues des immigrations :

 

en contribuant à l'éradication des pratiques traditionnelles néfastes telles que les mutilations sexuelles féminines, les mariages forcés et/ou précoces d’adolescentes, les tabous nutritionnels, les grossesses rapprochées, la répudiation, le lévirat/sororat, etc.

en rappelant les pratiques positives telles que le portage des enfants, le massage des nourrissons, etc.

 

Au niveau national, la reconnaissance de l’action de la Fédération GAMS, a été soulignée dans les derniers avis :

 

de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme

du Haut Conseil à l’Intégration

de la Commission de l’égalité femmes/hommes du Sénat,

du groupe de travail sur les violences faites aux femmes de l’Assemblée Nationale

du Haut Commissariat aux Réfugiés (Section France)

 

De plus, la Fédération nationale GAMS est l’une des quatre associations à l’origine du réseau « Agir avec elles » dont elle est membre actif depuis sa création en juillet 2007,

 

Au niveau international, l’expertise de la Fédération nationale GAMS est reconnue par :

 

le Comité Inter-Africain sur les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants, dont elle est la section française, depuis sa création à Dakar en 1984 ;

Euronet FGM, dont elle est cofondatrice ;

la Commission Européenne. »

 

Une chirurgie réparatrice

 

Le CHU d'Angers propose et pratique une chirurgie pour réparer le clitoris. Le Docteur Pierre Foldès, urologue, a mis au point il y a 25 ans une technique permettant sa reconstruction.Cette technique apprise auprès de lui est proposée dans le cadre d'un accompagnement personnalisé par une équipe pluridisciplinaire (sexologue, psychologue...).

 

Le droit d'asile en raison de l'excision

 

Les migrants et migrantes peuvent obtenir la protection auprès del'OFPRA (office Français de protection des Réfugiés et des Apatrides) en raison du risque d'excision pour leurs filles ou pour la femme qui a bénéficié d'une réparation.

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