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A Angers, les sans-abris ne sont pas les bienvenus
Les faits s’accumulent, les autorités restent muettes :
- L’abri de nuit du Chemin de traverse : cet abri déplacé au milieu de nulle part, trop petit, n’a toujours pas des conditions d’accueil dignes. L’attente, souvent longue, se fait à l’extérieur (même avec les bébés) quelles que soient les conditions climatiques. Depuis aujourd’hui seulement, à l’occasion de la venue du préfet et du maire, un petit préau a été installé. Avec moins de 15m², il ne permet pas la mise à l’abri des personnes, ni de la nourriture que des veilleurs bénévoles apportent quotidiennement pour une soixantaine de personnes. Il n’y a aucun sanitaire prévu à proximité
- L’abri de jour annoncé avant l’hiver pour les familles avec enfants n’a toujours pas été mis en place. Elles doivent se débrouiller comme elles peuvent dans les rues d’Angers avec leurs poussettes.
- Le campement de la rue du Maine est insalubre : il y a nécessité absolue de reloger ces familles.
- Plusieurs squats existent sur Angers. Les personnes qui y logent, malgré l’avis d’expulsion, sont autorisées à y séjourner jusqu’à la fin de la période hivernale, mais on refuse de leur remettre l’eau indispensable. (Voir les deux les articles ci-dessous : Ouest-France et Courrier de l'Ouest)
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