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Publié par LDH49

Projet N°1 :

 

Ensemble ; Huile être pour graisser les rouages de ce monde maltraité.

 

Ma plume est ma seule arme contre ce pauvre monde, qui me tire les plus sincères larmes,

Aux yeux et qui pire encore, me blesse, m'afflige, me tue jusqu'au plus profond de l'âme.

 

Cette humanité, cruelle, abjecte et sans pitié s'empresse d'oublier sa réalité honteuse,

Orages se succèdent. Dame Fierté ne cède pourtant pas sa place à Douloureuse Vérité.

Un tel cataclysme m'anéantit. Ce monde se déchire et un grand écart se creuse.

L'espoir d'un globe lavé de toute cette haine, étincelant d'une sincère fraternité,

Est et restera, brûlant dans le cœur de chacun, préférant rester l'âme rêveuse.

Un matin se réveiller, rester devant la fenêtre, espérant voir cette heure arriver...

Rien n'est acquis en se tournant les pouces mais il faut croire en une vie heureuse.

 

Pour réaliser cette utopie apparente, il faudrait apprendre à tendre une main,

Réussir à donner les deux, parfois, pour relever un semblable plein de chagrin,

Et avancer pas à pas, vers une toute nouvelle destinée, de plus beaux lendemains.

Faire du mot ensemble une force, et ne pas avoir peur de ce qu'on appelle destin.

Etre, ou se sentir à la hauteur, se faire la courte échelle, et puis, un jour, enfin,

Redonner vie à cet univers à bout de souffle et oser se faire appeler humain.

Essaim dangereux de tristesse, de vengeance, de ressentiment, elle en a besoin.

Elle, la nature qualifiée d'humaine, écorchée vive, victime d'un sombre dessein...

 

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Ces ébauches sans avenir, ces plans morts nés en manque de fraternité, d'oxygène,

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En manque de tout, en manque d'un rien mal exploité, en manque d'une estime partagée,

Si telle est cette vie je préfère déserter. Je ne pourrais pas être, emplie de tant de peine,

Tout entreprendre pour faire taire ces guerres ridicules, puériles, trop souvent infondées...

 

Le temps se couvre et recouvre de sa grisaille, de sa mousse verdâtre toutes les rancoeurs,

Et les amertumes. Mais il ne remédie en rien, n'apporte pas même une touche de douceur.

 

Guérison tant convoitée, et si lointaine... On arrivera, un jour, à la rendre plus encore,

Ronde et bien gonflée. Eblouissante de santé. Les grands mots c'est bien beau !

Il en faut un peu, pas trop. Que reste t-il de nos grands maux ? Marre de narguer la mort !

Surabondance de fierté et sourires mutilés... C'est tellement, férocement idiot...

 

Trouver la force de s'entendre, de se comprendre. Diffuser cette humaine chaleur,

Oubliée, trop longtemps prisonnière enfermée, étouffée dans des mains qui tremblent.

Lapidé de perles salées, refoulées depuis tant d'années pour cacher les douleurs,

Et les erreurs accumulées. Il est tant de se préparer à rattraper le temps, ensemble,

Rapide et insaisissable. Il se faufile, défile sous des yeux inquiets, miroir de la peur.

Avenir incertain inspirant crainte ou liberté, pour un monde qui nous ressemble...

Ne rien laisser au hasard, tout prendre en chemin. Il est à construire à toutes heures,

Comme tout, d'abord les coins, puis le milieu, comme un puzzle qu'on assemble...

Ephémère peut être. Elémentaire, sans doute. Passage obligé vers un monde meilleur.

 

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